12/11/2025

Appareil photo à la main et large sourire aux lèvres, Florian (20 ans), originaire de Kortenberg, est un habitué des plateformes d'observation de Brussels Airport. Ce qui a commencé comme un passe-temps pendant la pandémie du Covid est vite devenu une vraie passion… et l’occasion de nouer de belles amitiés.
« Cela fait maintenant cinq ans que je suis mordu d’aviation », explique Florian. « Pendant le confinement, nous ne pouvions pas faire grand-chose, alors j'ai commencé à venir plus souvent ici. C'était une vraie bouffée d’air. J'ai commencé à partager mes photos sur les réseaux sociaux, ce qui m’a permis de rencontrer d'autres passionnés et d’élargir mon cercle d’amis. »
Florian travaille chez DHL, principalement de nuit. Il profite de ses journées pour pratiquer sa passion. « J'habite tout près de l'aéroport, je n'ai donc qu'à enfourcher mon vélo pour venir observer les avions. C'est toujours agréable de retrouver des amis ici et de partager ce qui nous anime. J’ai aussi eu l’occasion de voyager à Londres, Amsterdam, en France et en Allemagne pour photographier des appareils exceptionnels. »

Selon Florian, Brussels Airport possède un atout que beaucoup d'autres aéroports n'ont pas : « Les espaces dédiés aux spotters rendent cet aéroport vraiment unique. Il y a une grande diversité d'avions, surtout lors des sommets européens, quand les avions présidentiels atterrissent. Ce sont des moments très attendus par les spotters. »
Même s’il visite parfois d'autres aéroports pour admirer des appareils plus grands, comme l'A380, son cœur reste attaché à Zaventem. L'aviation est d’ailleurs une histoire de famille :
« Mon grand-père travaillait autrefois chez Sabena, et mon parrain a longuement été actif dans le catering à l'aéroport. À la maison, on parle souvent d'avions. Lors des fêtes de famille, on se retrouve sur la terrasse à identifier les différents types d'avions qui survolent nos têtes. J'adore ça ! »
Il se souvient très bien du moment où il sa passion a vraiment pris son envol : « Quand la plateforme d'observation a été inaugurée en 2018, j'ai demandé à mes parents si je pouvais aller la voir et ça m’a tout de suite captivé. Depuis, je reconnais presque tous les types d’avion qui décollent ou atterrissent. »
Là aussi, son job chez DHL est en parfaite adéquation avec sa passion. « Grâce à ma connaissance des codes aéroportuaires, je suis plus efficace dans mon travail. BRU correspond à Bruxelles, FRA à Francfort, AMS à Amsterdam... pour moi, c’est évident. J'ai aussi travaillé comme étudiant au sein de l'Airport Operations Center (APOC), où j'ai beaucoup appris sur le fonctionnement de l'aéroport. C’était une expérience très enrichissante. »
Et son rêve ? Il aimerait plus tard travailler comme steward chez Brussels Airlines. Être au contact des passagers et pouvoir les aider, c’est ce qui le motive.
Pour Florian, le spotting ne se résume pas à photographier des avions.
« Le spotting s'adresse vraiment à tous, jeunes et moins jeunes. En réalité, nous formons une grande communauté. L'âge n'a pas d'importance. Je ne vais pas souvent faire du spotting seul. On se retrouve entre amis, on échange et on admire chaque avion qui passe. Nous partageons tous la même passion pour l'aviation, et c'est ça le plus important. »
Florian se réjouit des nouveaux projets pour l'aéroport. « Le halls des départs et des arrivées rénovés seront plus spacieux et plus lumineux, c'est quelque chose que j’attends avec impatience. Et qui sait, peut-être qu'un jour, un avion à deux étages, un A380, atterrira. Je serai prêt avec mon appareil photo ! »
*******
Plateformes d’observation, code de conduite des spotters, Spotters' Day …
👉 Découvrez tout ce qu’il faut savoir ici